Why Not Productions est une société de production cinématographique fondée en 1990. La société est réputée pour produire un cinéma d’auteur exigeant et pour sa fidélité aux réalisateurs qu’elle accompagne comme Arnaud Desplechin, Bruno Podalydès, Ken Loach, Jacques Audiard, Xavier Beauvois ou encore Cristian Mungiu. Elle se diversifie également en produisant des films tels que le film d’horreur American Nightmare (2013) ou le film d’animation La Tortue rouge (2016).
Durant ces années, Why Not Productions a obtenu de très nombreuses récompenses cinématographiques : treize prix au Festival de Cannes (dont deux Palmes d'or), 120 nominations aux Césars et trente-sept Prix obtenues, dont trois César du meilleur film.
En 2001, la société rachète le Cinéma du Panthéon pour le réaménager, ainsi qu'en 2008 la guinguette le Rosa Bonheur dans le parc des Buttes-Chaumont. Suivront l’acquisition et l’aménagement d’autres lieux tels que la Librairie du Panthéon (attenante au cinéma), la péniche RosaBonheur-sur-Seine (Paris 7e), le restaurant La Cantina (Paris 15e), la guinguette Rosa Bonheur à l’Ouest (Asnières-sur-Seine), le restaurant Fratelli Pastore (Boulogne-Billancourt), la crêperie Rosa Bonheur à l'Esplanade des Invalides en 2019, le Rosa Bonheur à l'Est au Chalet de la Porte Jaune, sur une ile du Bois de Vincennes en 2021 et finalement la barge Annette K au port de Javel.
Au début du siècle, c'est un gymnase fréquenté par les étudiants de la Sorbonne.
La société Omnia-Pathé en décide autrement et l'aménage en salle de cinéma pour une ouverture en février 1907. Jean-Paul Sartre et Jacques Prévert ont été des spectateurs assidus.
Une vingtaine d’années plus tard, un jeune producteur français, Pierre Braunberger, se retrouve à la tête de la salle et le sera pendant soixante ans. A son arrivée en 1930, il fait installer un appareil Western Electric de reproduction électrique du son, et transforme le Cinéma du Panthéon en une salle moderne. C’est la première salle à Paris à passer les films en version originale. En mai 1930, le nouveau cinéma est inauguré avec Love Parade d’Ernst Lubitsch dans lequel Maurice Chevalier joue et chante en version anglaise intégrale.Découvreur de talents, Pierre Braunberger a marqué de son empreinte le cinéma français en donnant leurs premières chances aux cinéastes de la nouvelle vague comme Truffaut, Godard ou Resnais. Le Cinéma du Panthéon était le reflet de son travail. Voilà pourquoi on a pu y découvrir, décennie après décennie, le meilleur du cinéma de qualité et d’avant-garde.
La salle est rachetée en avril 2001 par Why Not Productions : c’est cette nouvelle page que nous sommes en train d’écrire. Le lien avec Why Not Productions, société qui produit les films de Arnaud Desplechin, Philippe Garrel, Bruno Podalydes, Claude Lanzmann, Jacques Audiard, Jean-François Richet, des premiers longs métrages ainsi que des courts métrages, permet au Cinéma du Panthéon de présenter régulièrement les films de ces auteurs et d’entretenir avec eux des relations privilégiées.D’où l’idée de faire du cinéma du Panthéon un lieu de rencontres, de conversations de cinéma qui soit le point de convergence de tous les amoureux du Septième Art. Pour ce faire, nous accueillons de nombreux ciné-clubs (le ciné-club des Cahiers du cinéma, L'inconnu du ciné-club avec Télérama, L'Italie à travers son cinéma...) et organisons régulièrement des débats et séances spéciales.
En 2007, le Cinéma du Panthéon a eu 100 ans et pour cet anniversaire, il a fait peau neuve. La salle a été entièrement rénovée, l’équipement de projection a été remplacé et le cinéma du Panthéon s’est agrandi d’un nouvel espace, un foyer, créé au-dessus de la salle. Il s'agit du Salon du cinéma du Panthéon.
Des lieux pour boire, manger, danser, et s’amuser. Des lieux où on se retrouve entre amis, en famille, le soir ou en journée, pour partager des tapas, pizzas et vins de qualité. Que vous soyez nuits branchées, retro dancefloor, musettes et chansons, chorales ou soirées engagées : vous êtes tous bienvenus, dans une ambiance joyeuse, désordonnée, inclusive et bienveillante qui fait aujourd’hui des Rosa Bonheur des lieux de rendez-vous incontournables de la capitale. Faire revivre l’esprit guinguette, les flonflons à la française et les bals musettes des bords de Marne en y mariant les couleurs venues de Camargue demandait sans nul doute un petit grain de folie celle de ses cofondatrices : Michelle Cassaro et Céline Auzou.
En 2008 est ouvert le premier Rosa Bonheur, en plein cœur du Parc des Buttes Chaumont. Au printemps 2013, sa grande sœur, Rosa Bonheur sur Seine voit le jour, entre le pont Alexandre III et le pont de la Concorde, au bord de l’eau. En 2017 c’est au pied du pont d’Asnières que sera inauguré Rosa Bonheur à l’Ouest. D’abord en version terrasse, puis dans une version élargie avec une barge amarrée sur les quais d’Asnières en 2019. Enfin, en 2021, lancement de Rosa Bonheur à l’Est, un retour en pleine nature, au cœur du bois de Vincennes sur une ile dédiée sur le lac des Minimes.
On dirait le Sud, mais à Paris Rosa Bonheur, c'est la fête libre et accessible. On y vient danser, boire et manger sous le regard bienveillant des cheffes d'orchestre de la Maison. Digne héritière des guinguettes de bord de Marne ambiance Déjeuner sur l'herbe. Rosa Bonheur a su insuffler une touche de fraîcheur et moderniser cette tradition pour créer une fantaisie festive où se rencontrent toutes les générations. Tu la sens la Camargue ! Le phénomène Rosa Bonheur ne serait rien sans son impulsion camarguaise, terre de cœur des fondatrices, Mimi et Zouzou.
Pourquoi Rosa Bonheur ?
Rosa Bonheur (1822-1899) Célèbre peintre animalière, c’est la première femme artiste à recevoir la Légion d’Honneur. Avant-gardiste et non-conformiste, elle s’est opposée très jeune aux conventions établies, au patriarcat, et a tracé sa voie en toute indépendance et en toute liberté. Queer avant l'heure, elle portait le pantalon.
En 2008, lorsqu'il a fallu nommer la première de nos guinguettes aux Buttes Chaumont, Rosa Bonheur est alors apparue comme une évidence. Pour la beauté du nom, mais aussi pour sa personnalité et les valeurs qu'elle représente : sa sororité, son incroyable indépendance et sa grande renommée qui en fera une figure du Second Empire, contemporaine de la création du Parc des Buttes Chaumont et du bois de Vincennes.
Le projet est porté depuis le début par deux passionnés de sport et de cinéma : Sébastien (Marques) et Pascal (Caucheteux).
Leur désir ? Créer un lieu de sport différent, un lieu de vie où l'on peut s'entraîner et se poser à tout moment de la journée.
Tous deux pensaient d'abord racheter un bâtiment existant. Mais après des mois de recherche et de négociation, ce dernier a été revendu. Un peu déçus mais toujours aussi motivés, c'est par hasard, lors d'un rendez-vous avec des architectes, qu'ils découvrent l'appel à projet de la Mairie de Paris : "Réinventer la Seine". 15 projets le long de la Seine pour redynamiser les berges en créant ou rénovant des lieux. Celui de Port de Javel étant le plus grand. Au moment de cette découverte, il leur reste alors 3 jours pour soumettre le projet avant sa clôture. En un week-end, le projet est adapté. Il passe le premier tour et est finalement choisi en décembre 2016. À partir de là, le projet Annette K. voit le jour, un lieu dédié au bien-être du corps et de l'esprit, avec un mot d'ordre : y retrouver un esprit maison accueillant et ouvert à tous.
Ce nom est un hommage à Annette Kellerman, une femme au destin hors du commun qui nous a inspiré. Née en 1886, elle a résisté à l’obligation de porter les tenues imposées aux femmes de l’époque qui entravaient les mouvements et empêchaient d’avoir accès à la nage. Elle a inventé le maillot de bain, et est devenue une figure de la libération du corps des femmes. Handicapée par la polio dans son enfance, elle découvre la nage, et se prend au jeu. Elle devient tellement passionnée qu’à l’adolescence elle n’a plus besoin d’appareillage pour marcher. Le sport a changé sa vie tout comme il a changé la nôtre.
Notre mission en créant ce lieu : vous donner les clefs pour y arriver vous aussi !